Tissus pavillonnaires

La prévention des tissus pavillonnaires fragiles

L’Île-de-France compte 1,5 million de maisons individuelles en 2015, ce qui représente 25 % de logements de la région, avec des concentrations très disparates selon les territoires. Les maisons constituent seulement 11 % du parc résidentiel de la Métropole du Grand Paris, mais la moitié dans les départements de grande couronne.

Les occupants du parc individuel étant très majoritairement propriétaires de leur maison, ce segment de parc reste difficile à repérer et à traiter par les pouvoirs publics.

L’évolution des tissus pavillonnaires franciliens fait l’objet de préoccupations croissantes. Après avoir connu un développement considérable, ces derniers sont aujourd’hui en pleine mutation et peuvent faire l’objet de fragilités.

Améliorer le repérage des tissus pavillonnaires et prévenir leurs fragilités est un enjeu majeur en Île-de-France inscrit dans le Schéma régional de l’habitat et de l’hébergement (SRHH).

C’est dans ce contexte que la Drihl a réalisé un diagnostic territorial sur le parc individuel francilien, servant de socle à la mise en œuvre d’un plan de prévention pour les quartiers pavillonnaires fragiles. Ce diagnostic, réalisé à partir de différentes bases de données statistiques, permet de dessiner une typologie des différents types de tissus pavillonnaires de la région, de leurs occupants, de la dynamique locale du marché immobilier et met en exergue leurs fragilités.

Le plan de prévention qui en découle a vocation à accompagner et alerter les collectivités territoriales sur les territoires identifiés comme étant fragiles et nécessitant une vigilance ou une intervention ciblée de la part des pouvoirs publics.

Ce plan se décline selon quatre axes :

  1. repérage des situations à risque au regard de l’évolution du peuplement ;
  2. habitat indigne et division pavillonnaire à risque ;
  3. amélioration énergétique du parc ;
  4. adaptation au vieillissement de la population.

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